La Roue : point central des magouilles

Alors que la suite impériale venait de sortir un masque de stupeur se forma sur le visage de Cilena. Elle devait rattrapper sa maitresse et l'avertir.

- Viens avec moi Isaldo, nous te protègerons. L'impératrice ne voulait pas s'en prendre à toi, elle souhaite juste protéger la République et nos vies.

La jeune aldéranieene se rendit compte à ce moment là que malgré le fait qu'elle soit entrée au service de l'impératrice Pallatas depuis peu de temps ; elle lui vouait déjà un grand respect et s'était attachée à elle. Ses actions étaient surement les plus juste dans cette assemblée aux yeux de la jeune femme. Elle pensa alors qu'elle ne s'était pas trompée dans le choix qu'elle avait fait. Elle se trouvait dans le bon camp. Puis ele repensa à ces pouvoir qu'on lui proposait de découvrir. Là encore elle semblait se trouver dans le bon camps. La République l'aurait surement empêchée de rentrer au service de Sihaya, ou encore de s'engager dans le combat.

- Il est tant de partir, si tu veux nous suivre c'est le moment.

Après avoir invité Isaldo à la suivre, elle rejoignit sa maitresse qui avançait avec détermination vers les docks de la station. Elle était la cible... la meilleure chance de la République pour finir cette guerre allait être "sacrifiée" selon l'informateur. Il lui fallait empêcher cela, même si elle ne se considérait pas comme une grande combattante, Cilena devrait empêcher avec l'aide de la garde que l'on s'en prenne à sa maitresse.

Le membre 'La Force' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'20' :

Résultat :

(attaque: succès)
Une longue estafilade marqua le bras de Sihaya, là ou les ongles de Isaldo avaient arrachés un peu de peau. Aussitôt, la jeune femme ressentit une brulure qui allait au delà de la simple douleur.

La surprise fut de taille. Cilena resta immobile, ce qui donna le temps à Isaldo d'atteindre l'Impératrice. Lorsqu'elle le vit porter son coup, la jeune femme originaire d'Aldéraan se resaisit et donna l'ordre à la garde thulienne de s'emparer de lui.

Les gardes se précipitèrent sur l'eunuque. Cilena pensa à ce moment là que les révélations d'Isaldo pouvaient être en train de s'accomplir... Et il en était peut-être l'exécutant.

- Qu'as-tu fais Isaldo ?!! Tu t'es bien fichu de moi !

La colère commençait à gronder dans le coeur de Cilena mais c'est l'amertume d'avoir amené un possible assassin à sa souveraine qui reprit le dessus.

L'impératrice et sa suite ont à peine contourné les loges que Cilena les rejoind déjà. La jeune disciple est accompagné du précieux Isaldo. Sihaya n'a guère le temps de la féliciter. La crainte qu'elle avait ressenti vis-à-vis de l'eenuque s'avère justifiée. Ce dernier l'agresse avec brutalité, sans prévenir. Ses gestes sont vifs et précis, il révèle toute la maîtrise de son art mortel et lancinent.

Perfidie!

Pourquoi tous ceux que j'apprécie me tournent-ils le dos?

Pourquoi la reine s'entiche t-elle de ses pires enemis? Quel desseins poursuit son coeur en se liant d'amour de toute sorte pour tout ce qui semble impénétrable ou innaccessible? Sihaya est-elle aveugle, stupide, ou au contraire, translucide? Malgré le dévoilement des intentions du clone, l'impératrice est en proie au doute.


ça ne se peut pas. Isaldo... est manipulé! On m'a manipulé! Est-il programmé, conditionné pour cette tâche?

La douleur qui enlace son bras n'a rien de naturel. Sihaya rassemble toute sa volonté pour surmonter la cuisante sensation, en vain. L'impératrice de Thule est à deux doigts de céder à l'impulsion meurtrière naissante en elle.

Isaldo!

Rugit-elle, tandis qu'elle focalise toute son attention sur son but. Elle lève un bras, la main crispée, afin de paralyser totalement le violent combattant.

Cesse immédiatement de resister! Tu nous accompagnes!

Il est un témoin capital!

lance Sihaya à ses gardes ,le visage transfiguré par la douleur et la voix troublée par la souffrance.

Quelle est ce poison qui coule dans mes veines à présent? C'est insoutenable..
Si le jeune Soon a été formé par les jedis, il devrait... pouvoir me soulager.

(grippforce +9 sans le tuer pour le paralyser et faciliter le travail des gardes)

Le jeune noble avait été de nouveau happé par la Force. Cette entité mystique qu'il étudiait depuis maintenant deux ans, voulait lui indiquer une chose. Le sort de la galaxie et des êtres pensants se joueraient probablement ici. Il avait tellement été absorbé par l'étrange sensation qu'il en avait oublié d'écouter les différents discours.

Quand il revint à lui, la princesse de Serano était en train de s'exprimer.

Hanûl écouta les dires et délires de la jeune femme. Ainsi c'était donc ça, leur plan. Il était loin des idéaux que lui avait présenté les employés de la Czerka. Il était enfin temps de prendre les reines et de se retirer de cet état passif. La Force d'une certaine manière lui avait recommandé d'agir pour le bien de tous. Il serait comme les anciens jedi et comme certains des générations avenir. Un protecteur et un défenseur de la République.

Lorsque la reine des médias finit son discours, Hanûl se leva et prit la parole devant l'ensemble de cette assemblée.

"Je ne serais certainement pas aussi vindicatif que l'impératrice de Thule. Mais elle a raison pour une chose. Je ne permettrais pas à votre collectif de trainer dans la boue le consortium de mes ancêtres. Et vous tous représentant des grandes compagnies vous devriez faire de même."

Hanûl pointa un doigt accusateur sur l'ensemble des convives ainsi présent.

"Ce que nous sommes en train de faire n'est pas une réunion pour la paix. Mais une mascarade pour offrir l'ensemble de la galaxie aux mains maudite des mandaloriens. Pensez-vous réellement que nos entreprises fructifieront sous l'égide d'un peuple guerrier ?
Pensez-vous que l'ensemble des mondes appartenant à la République accepteront de plier son la coupe d'un peuple qui n'a pas hésité à éradiquer des planètes dans leurs soif de combat?"

Il prit de nouveau une inspiration.

"Il faut aussi voir à qui pourrait bien servir d'asservir ainsi notre système politique. Voyez cette loge."

Hanûl désigna d'un doigt chargé d'accusation la loge ou se trouvait la délégation de Ziost.

"Il y a nombre de représentant des mondes sith. N'ont-ils pas au cours de l'histoire toujours voulu intégrer et dominer la République. Ne sont-ils pas en train d'agiter le spectre de la terreur que sont les mandaloriens pour nous faire plier à leurs désirs.

Je vous le dis, il est temps de mettre fin à cette machination et de se serrer les coudes auprès des meneurs qui défendent la République. Vous avez peur de ce que peut représenter le Revanchiste? Vous pensez réellement que le Mandalore Ultime vous laissera de la marge de manoeuvre?

Certes le Revanchiste peut vous faire peur de par son symbole, mais il reste un jedi et se sera au jedi de régler ce problème et non pas à nous autres politiciens.

C'est pourquoi je vous demande à vous tous de quitter ces lieux et de retourner sur Coruscant pour supporter l'effort de guerre et éviter ainsi que vos entreprises et autres consortium ne soient considérés comme des traitres à la République. Si réellement les mandalores et les Sith étaient sûr de gagner cette guerre pensez-vous qu'il serait ici à trouver une autre solution?

Je vous dis NON."

Pour ponctuer sa dernière phrase le jeune noble tapa du poing sur la table.
Il laissa planer quelques instants le silence et se tourna vers le Vieux Horn.

"Il est temps pour nous de quitter ces lieux Sénateur. Il vaut mieux pour votre avenir que vous ne restiez pas ici. Et je suis sûr que vous savez où son vos intérêts."

Sans attendre de réponse le jeune jedi parti en direction de la frégate républicaine avec laquelle il était venu.

Le membre 'La Force' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'20' :

Résultat :

(jet de diplomatie : succès)

Lorsque le jeune seigneur Soon prit la parole, il sentit dans l’air une hostilité palpable… Mais plus que son discours, ce fut son charisme qui, il le sentit, affecta son auditoire… Bien sûr, certains membres de cette assemblée, trop impliqués, ne pouvaient être touchés par son palabre ; mais d’autres, indécis ou inamicaux, étaient pendus aux lèvres d’Hanûl. C’était là le talent du véritable diplomate, et Hanûl excellait à ce jeu.

Lorsqu'il quitta sa loge, le jeune homme remarqua sans peine que d'autres en faisaient autant. Il aperçut également, non loin de lui, la délégation thulienne.

Le membre 'La Force' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'20' :

Résultat :

Alors que l'actuel Seigneur Soon quittait son alcôve. Il entendait la supplique de la princesse Nahéma. Son discours avait fait mouche dans l'esprit indécis de certains diplomates et autres Seigneurs commerciaux. Comme beaucoup, Hanûl désirait que la paix soit restaurée, mais nullement au prix d'autre vie.

Une pensée fugitive traversa son esprit. Est-ce que son père aurait suivit la même voie, ou bien aurait-il fait autre chose?

c'est avec cette question à l'esprit qu'il se dirigea vers le point d'amarrage par lequel il était arrivé quelques heures plutôt. De là, il rejoindrait la navette qui le déposerait abord de la Frégate républicaine. Si le vieux Horn ne le rejoignait pas rapidement, le jeune noble partirait sans attendre pour Coruscant et il dénoncerait cette trahison. De cette manière, il ferait d'une pierre deux coups. Il destituerait le vieux sénateur et pourrait certainement récupérer quelques marchés pour le Cartel Soon et ainsi accroitre son propre pouvoir.

Tout en marchant et laissant son esprit oeuvrer vers un futur plus agréable, il aperçût la délégation thulienne.

De nouveau l'impératrice de Thule fait des siennes. Pourquoi faut-il toujours que je passe lorsqu'elle fait une chose étrange? Hanûl observait, il hésitait entre aller se jeter dans la gueule de l'impératrice et ses sauts d'humeurs ou alors rejoindre rapidement la navette diplomatique et se rendre à Corsucant.

Le choix ne fut pas long, l'avenir de la République dépendait de l'information qu'il avait en ce moment. Il accéléra le pas et se dirigea hâtivement vers le pont d'amarrage....

Des réminiscences des traitements contraignant qu'elle subissait quand elle était enfant affleurent sa mémoire. La solide thulienne pose une main sur l'épaule de Cilena lorsqu'elle défaillit. Ses tremblements se calment progressivement, pour n'apparaître que par vague. Le combat acharné mené par son organisme connaît une accalmie, puis soudain, Sihaya frissonne de nouveau. La vie la fuyaient, elle coule à flot en cet instant. Elle retrouve force et puissance tandis que l'écrasante conscience de son maître s'impose à son esprit. Les félicitations de Darth Revan à son égard transpirent le cynisme. Les sentiments qui suivent achèvent de la glacer d'effroi.

Trop consciente de partager l'intimité de ses pensées avec le seigneur sith, l'impératrice de thule chasse de son mieux les aspirations de vengeance, pour ne laisser s'exprimer en elle et à l'intention de son boureau que la profonde douleur qui l'empoigne à chaque fois que celui qu'elle adule la trahit. Elle passerait volontiers sa colère sur l'officier devant elle, qui lui annonce ce qu'elle sait déjà... La jeune femme, rompue aux situations extrêmes, ravale sa fureur pour passer en revue quelques solutions... Elle arrache le communicateur des mains de l'un de ses gardes pour ordonner elle-même au gradé resté sur le croiseur :

-"Aucune offensive ne doit être lancée contre la Roue tant que nous n'avons pas quitter les lieux. Que l'oriflamme protège notre retraîte. Qu'il abatte absolument tout ceux qui nous menaceraient.
C'est un ordre!"

Elle insinue par là "Même le croiseur républicain du grand amiral le Revanchiste, oui"

Je dois quitter cette station au plus vite.

Elle parcourt la coursive des yeux et constate que le seigneur Soon, suivit de quelques notables délaissent la réunion pour regagner eux aussi leur vaisseau. L'impératrice Lève les bras brutalement griffés à sang et hèle tous les nobles qui la lorgnent avec méfiance :

-"Un assassin au service de la princesse de Sereno vient d'attenter à ma vie. Cette station est truffée de tueurs à gage et de traîtres. Rejoignez vos navette au plus vite."

Sans attendre de réponse de la part de ses interlocuteurs, la jeune reine entraîne sa suite au pas de course, attitude indigne d'une haute dynaste peut-être, mais certainement nécessaire à leur survie à tous. Ils leur faut atteindre le croiseur avant que le Revanchiste lance l'offensive contre le Mandalore, et contre les vrais sith, que l'ex jedi traque depuis tant d'année. Alors que la délégation thulienne évacue le plus rapidement possible et montre l'exemple aux autres suites, Sihaya projette son esprit vers son maître, tentant d'user du lien qui l'asservis :

"Merci mon Maître.
Je ne fais que mon devoir, vous servir et protéger mon peuple de mon mieux.
Dans quelques minutes, nous décapiterons l'armée mandalorienne et ferons avorter la menace des Vrais Sith...
Des notables quittent la réunion, ce qui augmentera notre crédit dans cette affaire."

Elle espère ainsi gagner du temps et sauver quelques innocents :

"Toutefois, la flotte ennemie en orbite demeure conséquente. La famille Ziost et les mandaloriens ont mobiliser de quoi riposter. L'oriflamme vous couvrira, maître. Je m'y rend immédiatement... Si vous m'en laissez le temps."

Il est impératif que Sihaya Pallatas apparaisse encore utile aux yeux du seigneur Sith. C'est sa seule chance de survie.

Cilena avait vu l'impératrice mener un combat intérieur violent. Alors qu'elle reprennait ses esprits et que sa force semblait revenir en elle. Alors qu'Isaldo avait subitement suffoquer, Cilena avait vu ce que sa souveraine lui avait fait. La Force pouvait donc être aussi bien bonne que terrible. Si cette puissance qui résidait également en elle pouvait aider à libérer la Galaxie ou, a plus court terme de sauver sa vie et celle de la délégation thulienne, la jeune E'lin devrait en faire usage et apprendre à la maitriser.

Il fallait désormais penser à sauver leur vies. Sihaya était montée à la tête de ses troupes, deux soldats de la garde soutenaient Isaldo et le trainait tant bien que mal jusqu'à leur vaisseau alors que l'imératrice s'adressait aux autres membres de la réunion souhaitant quitter ce nid de traitres.

Cilena sentit un frisson lui parcourir le corps sans pour autant pouvoir définir à quoi il correspondait. Elle repensa alors aux droïdes qui les avaient accueillis sur les docks à leur arrivée. Elle fit part à l'impératrice de leur possible présence. Ce ne serait pas forcément évident de sortir d'ici. La famille Ziost avait peut-être prévu ce retournement de situation auquel cas rejoindre le vaisseau et s'enfuir ne serait pas une mince affaire.

Du coin de l'oeil une silhouette avait attiré son attention, elle semblait familière. Hanul Soon lui aussi fuyait. Finalement l'impératrice et lui pourraient peut-être s'entendre un jour, une fois cette guerre terminée. La délégation thulienne se mit en marche au pas de charge. Il fallait quitter ces lieux au plus vite.

Arrivée devant la navette consulaire de la République, le jeune Soon vit le déluge de feu qui s'abattit sur la Roue. Un sentiment l'envahi rapidement, il ne l'avait pas ressenti depuis ce jour, ou les mandaloriens avaient pénétré dans l'enceinte familiale et ou la mort avait été si facilement offerte au sein.

Cette peur lui saisit les entrailles de ses mains glacées. Par réflexe et comme le lui avait enseigné Maitre Dorak, il récita les passages du code jedi, qui l'avait souvent aidé à résister à la tentation, ainsi qu'à apaiser son esprit des cauchemars récurrents lors de son arrivée sur Dantoïne.

"Il n'y a pas d'émotions, il y a la paix"

A peine eu-t-il finit de prononcer cette phrase qu'une déflagration fit trembler l'édifice interstellaire.

"Mais Blast, quelle foutaise, ce code jedi, dans un moment comme celui là on se rend bien compte que la paix n'existe pas et qu'un être humain ne peut pas abandonner ses émotions. Je ne suis pas un droid..."

Cette pensée lâchée à voix haute, le fit prendre conscience d'une seule chose, ce n'est pas le code, qui le sauverait, mais bien ses propres facultés. Et à aucun moment dans sa vie, il n'avait jamais été confronté à pareil danger.

La décision à prendre n'était pas simple et il fallait que le pilote de la République soit réellement bon pour nous sortir d'une telle situation.

De toute manière, il n'y avait pas trente-six solutions. Soit il mourrait sur la Roue tuez par ce vaisseau de guerre de la République. Soit il mourrait par un tir de turbo laser qui pulvériserait la corvette républicaine. Soit il survivait et reporterait tout ce qui s'était passé au Sénat, mais aussi au conseil des jedi. Un survivant devait rapporter les agissements de celui qui s'était fait le justicier de la République.

Il fallait qu'il s'en sorte.

Hanûl pénétra dans le sas de la corvette Républicaine. Aussi calme qu'il pouvait l'être dans cette situation. Au premier intercom trouvé, il lança à tous l'équipage.

"Ici Hanûl Soon, que tout l'équipage face au mieux dans cette situation de crise. Je sais que notre vaisseau n'est pas le plus maniable, ni le plus résistant, ni non plus le mieux armé. Mais il faut que toi pilote, tu nous sortes d'ici. Fait de ton mieux pour qu'on rejoigne Coruscant. Crois moi, si tu y arrives, je ferais tout pour que tu sois grassement récompensé! Que la Force soit avec nous tous."

Et plus pour lui-même en relâchant l'intercom.

"On va en avoir besoin..."

Hanûl alla se caler dans un siège, qui semblait bien trop confortable pour la situation. Mais il serait parfait pour ce qu'il comptait faire. Il avait entendu parler de certains jedi qui était capable d'influencer les batailles par leurs méditations. Il n'avait jamais essayé et était sûr d'en être incapable. Mais il avait aussi lu des filmplast au sujet de jedi qui arrivait à modifier les perceptions des masses en faisant croire à des objets et paysages qui n'étaient pas réels.

Ca par contre, il s'en sentait la capacité.

Le jeune padawan dont la formation avait été accélérée plongea dans la Force, faisant le vide dans sa tête, essayant de trouver une parcelle de calme. Il commença alors à façonner la Force pour créer un double illusoire de la Corvette de la République. C'était un espoir supplémentaire pour qu'il s'en sorte tous en vie.

L'illusion prendra un chemin différent de notre propre corvette, avec un peu chance cela protégera leur fuite....

Action.
Avec le discours j'espère que cela motivera le pilote et l'équipage à être bien coordonné ou à leurs inspiré la confiance.
Action complexe : Illusion d'une autre corvette républicaine. 1D20+6+1 point de Force (3D6)

Dans le vide spatiale se déroulait des évènements à la fois magnifique et terribles. Les tirs de canon mettaient le bouclier de la station à rude épreuve et le Star's End, dominant la bataille, imposait sa volonté. Lorsque la délégation thulienne monta à bord de sa navette Cilena ne se sentit pas bien elle s'arrêta un instant.

C'est alors qu'un flash se présenta à elle, une vision de la plus terrible des catastrophes : la navette de l'impératrice abattue en sortant du hangar principal de la station. Lorsque ce malaise qu'elle ressentait s'évanouit elle fila directement vers le poste de pilotage, en poussant les soldats sur son passage. Elle ne savait pourquoi, mais elle ressentait au fond d'elle même que cette vision était ce qui allait se passer. Si elle prenait les commande de la navette, peut-être pourrait-elle éviter ces tirs mortels, maintenant qu'elle savait où ils frapperaient.

Le pilote était sur le point de décoller lorsque Cilena entra dans le poste de pilotage. Elle ne devait pas le laisser à la manœuvre.

- Non attends !

Le pilote se retourna, sans lâcher les commandes pour autant. Ayant capté son attention elle prit une voix autoritaire et lança au pilote :

- Je vais piloter ! Ordre de l'Impératrice ! Laissez moi votre siège et prenez celui du co-pilote !

L'homme s'exécuta, un ordre de l'Impératrice ne pouvait se refuser même s'il se sentait pour le coup diminué. Quand à Cilena, elle ne regrettait en rien ce petit mensonge, s'il pouvait les sauver il était nécessaire.

Le pilote avait préparer la navette depuis longtemps, il ne restait plus qu'à s'enfuir de ce guet-apens. Il fallait sortir d'ici mais pour aller où ? Les communications étaient bloquées et l'Oriflamme pilonnait également la station. Peu de vaisseaux réussiraient à s'enfuir si les deux croiseurs abattaient tout ce qui bouge.

- Règle le compensateur inertiel sur 90%, le virage risque d'être serré et violent !

Cette méthode, la jeune femme la connaissait pour avoir fréquenté des pilotes de chasse des forces de sécurité d'Aldera. Ces pilotes réglaient leur compensateur inertiel pour minimiser les chocs dus aux manœuvres brusques et aux impacts, cela marcherait peut-être aussi pour une navette. Cilena avait pour objectif de s'abriter derrière la station, le temps de trouver une solution, et tenter de contacter l'Oriflamme. Si ses artilleurs ou pilotes étaient attentifs eut-être reconnaitrait-ils le vaisseau en le voyant. Un vaisseau s'engagea devant celui de la délégation. Elle tenta de se calmer puis elle lança une dernière directive au pilote officiel de la navette :

- Une fois à la porte du hangar on vire à droite, envoie toute la puissance s'il le faut.

L'homme acquieça et la navette décola sous les commandes que tenait la jeune femme originaire d'Alderaan.

(hrp) Il faut un jet de pilotage ici ? Si oui heu "Pilotage = 7" sur la feuille de personnage ^^ (/hrp)

Face à l'impossibilité de joindre l'Oriflamme, L'impératrice garde son calme en apparence, pourtant de sinistres conclusions viennent renforcer le doute naissant dans les tréfonds de son cœur. Va t-elle survivre à cette ultime épreuve? Tout pourrait se résoudre aujourd'hui, sur cette station. Il suffirait d'éliminer les pièces maîtresses, les têtes pensantes...

Pour la république...

L'apprentie entend bien toute la portée de cette dernière remarque. Le Revanchiste pouvant probablement capter les pensées de la jeune femme, sait faire mouche en usant de tels arguments. Il la connait mieux que quicquonque. La souffrance que la Reine porte en son sein depuis quelques années est telle une plaie infectée qui se creuse toujours plus, une gangrène. L'homme a qui elle dédit sa vie vient de racler sa blessure à la petite cuillère à thé avec élégance. L'occasion est trop belle de se débarrasser des criminels qui fauchent des vies , hommes femmes et enfants, depuis plus de deux ans.

L'impératrice de Thule se demande un instant ce qu'elle aurait décidé si la situation était inversée. Son devoir et la rancœur vis à vis de son maître l'auraient certainement poussé à accomplir le même acte que ce qui s'orchestre actuellement. Elle sait toutefois que cela lui aurait énormément coûté. Elle a un jour comprit qu'elle devrait affronter Darth Revan pour se libérer de son joug et pour stopper ses ambitions mégalomanes, mais elle a toujours redouté cet instant fatidique. Savoir si elle serait capable d'attenter à la vie de celui qu'elle n'a jamais cessé d'aimer, celui dont les yeux d'une profondeur inouïe avaient fait tressaillir jusqu'à son âme. Sihaya ne résoudra jamais ce dilemme, elle le sait.

Le bouclier ne tiendra pas longtemps. Cette idée la satisfait et l'effraie. Son maître est en train de mettre à l'œuvre ce qu'elle s'apprêtait à faire : Éliminer leurs principaux ennemis, et sauver ainsi de nombreuses existences.

Mais en arrivant à la navette, L'opérateur comm vient enfoncer le dernier clou dans les chaires nues de la jeune femme: Darth Revan tient réellement à ce que Sihaya y reste. Il a d'ors et déjà annoncé le décès de l'impératrice et empêché tout démentit. Pourquoi se débarrasser d'elle maintenant? Convoite t-il le trône?

...non. Mais afin de conserver l'admiration et la dévotion des thuliens à son égard, de les utiliser en ma mémoire, de faire vivre le mythe de nos exploits il doit pouvoir m'assassiner sans qu'on puisse l'en accuser. L'occasion est parfaite il ne peut en espérer de plus belle.

L'impératrice ne peut s'empêcher d'admirer l'ingéniosité de cet homme bien qu'elle souhaite mourir à chaque fois qu'elle prend conscience du peu d'estime qu'il a pour elle.
Une profonde tristesse l'envahit à l'idée d'abandonner son peuple dans une situation aussi chaotique. Elle a cependant accepté depuis longtemps son sort. Il est déjà miraculeux qu'elle ait survécue à l'adversité jusque là. Son protecteur la jette en pâture, faisant d'une pierre deux coup, ce n'était qu'une question de temps. Les dirigeants Thuliens n'ont jamais fait de vieux os, elle connait les règles de ce jeu de miroir et de lumière.

La reine calme ses hommes et leur adresse une dernière harangue avant de les affecter tous à leur poste respectif. Une navette est une navette. Un moucheron face à des mastodontes comme le Star 'ends ou l'Orriflamme.

Thuliens.

Nous allons accomplir notre tâche jusqu'au bout, pour notre peuple et pour la paix. Il est peu probable que nous puissions rejoindre notre vaisseau. Je vais tenter de contacter mentalement l'officier demeuré à bord du croiseur. Que j'y parvienne ou non, j'assisterais d'ici le Revanchiste afin que nous accomplissions notre mission : Nous devons tuer le Mandalore, protéger notre monde ainsi que tout les êtres pensant de cette galaxie de la famille Ziost et de leurs plans diaboliques.
Si nous devions mourir. Sachez que notre sacrifice ne sera pas vain. Je vais faire tout ce ui en mon pouvoir pour que nous vivions, faites en de même et nous aurons une chance"

Sur ce, la reine s'installe rapidement et s'attache. Elle s'aperçoit à peine de l'absence de sa suivante, chaque seconde compte. La reine fait le vide dans son esprit en reculant son regard en elle. Son esprit exercé à la concentration éloigne méthodiquement toute idée inappropriée, toute image floue, pour atteindre le calme intérieur nécessaire à l'accomplissement des rituels à venir. La peur laisse progressivement place à la haine, pour se changer en une détermination infaillible.
L'apprentie de Darth Revan tente de se frayer un passage jusqu'à l'esprit de ses hommes la pensant morte sans se faire entraver par son maître. Si elle parvient à se manifester, la navette pourra être tractée par l'orriflamme, si elle échoue ou que son maître l'en empêche, ils devront fuir en évitant au mieux les tires. Mais il est peu probable qu'ils s'en sortent alors. Le temps devra être mis à profit afin de pousser les propres gardes des Ziost et du Mandalore à se retourner les uns contre les autres afin de ralentir leur fuite et de permettre à son maître de toucher au but.

Je suis votre impératrice, je suis bien vivante. Notre navette va rallié le croiseur immédiatement. Concentrez vos tires sur la station, n'abattez pas non plus la corvette républicaine!

Le membre 'La Force' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 '20' :

#1 Résultat :


--------------------------------

#2 '6' :

#2 Résultat :

Le membre 'La Force' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 '20' :

#1 Résultat :


--------------------------------

#2 '6' :

#2 Résultat :

La vrille qu'elle avait faite faire à la navette la surprenait elle-même, alors que tous les voyants du tableau de bord clignotaient et que chacun, y comprit elle, était riveté à son siège, elle engageait la navette dans un virage serré autour de la station pour s'abriter derrière.

La manœuvre avait été osée, une fois son virage terminé, Cilena ralluma l'ordinateur de bord qui se mit à recalculer toutes les trajectoires, fréquences et assiettes de la navette. Visiblement le traitement précédent ne lui avait pas plu. Cilena tentait de stabiliser la navette alors qu'elle revit les deux chasseurs qui l'avait prise en grippe. Plus maniables, plus rapides et surtout armés il allait être difficile de s'en débarrasser. Elle lança au pilote :

- Tentez de joindre l'Oriflamme ! Ces deux chasseurs vont nous poser un problème...

Alors qu'elle voyait les boucliers de la station s'allumer de plus belle sous l'effet des tirs des cannons républicains, elle remarqua qu'une autre navette avait réussie à s'échapper, mais était, elle aussi, poursuivie. Cilena vérifia le panneau de contrôle du tableau de bord et bascula une partie de la puissance de systèmes auxiliaires inutiles sur les boucliers.

Si le cargo pouvait encaisser quelques tirs avant que l'ont vienne les secourir ou qu'ils doivent s'enfuir ce serait toujours ça de gagné, se dit-elle.

Alors que le pilote s'affairait sur la console de communications la jeune femme lui demanda de lancer l'ordinateur pour calculer une trajectoire d'hyper-espace.

*Fuir plutôt que mourir.*

La sueur perlait sur son front, l'intense concentration qu'il avait actuellement ne lui permettait guère d'autre action que de rester assis et de toute manière quand l'endroit où il était il n'avait guère d'autre choix. Ses souvenirs, ainsi que les connaissances qu'il avait accumulées depuis un certain temps, lui était enfin venu en aide. L'étude de l'histoire, des sith et autre avait ouvert une certaine potentialité chez le jeune noble. Mais dans sa précipitation, il avait oublié un détail. Autant une illusion pouvait perturber les sens humains, comme l'ouïe, le toucher, la vue. Mais elle ne permettait nullement de troubler la perception d'un senseur ou d'un missile thermo-guider.

Certes son tour de passe passe avait certainement eu son effet, mais pour combien de temps...

Malgré tout le savoir qu'il avait et sa sensibilité à la Force et sa capacité à prévoir les évènements futurs, il ne pouvait déterminer l'issu de ce qui se passait actuellement dans le ballet mortel des chasseurs stellaires à leur trousse. Hanûl n'avait d'autre choix que de faire confiance au pilote de la République.

Bien caler dans son siège, il fixa sa concentration sur l'illusion autant donné le change le plus longtemps possible. La Force, ainsi que les talents du pilote ferait le nécessaire. Il devait a tout prix rejoindre Coruscant.